Panorama sur les Factories
Trois œuvres de 100x200cm, réalisées à l’aide de pierre noire, fusain, craie et encre sur papier ; en écho avec plusieurs sculptures installées dans un carré de charbon. En les regardant, on s’interroge sur leurs matérialités : de quoi sont-elles faites ? Comment sont-elles réalisées ? Quel est le rôle de la couleur noire dans cette installation ?… En les associant, les unes avec les autres, en les confrontant, en les observant, chacune de ces usines semblent se répondre, ouvrir à un dialogue parlant pour notre localité.
L’histoire de Dunkerque et de son environnement, mis en écho avec ces œuvres, permet aux élèves de s’interroger sur la place des fabrications, des constructions et des réalisations humaines face à leur pérennité ou leur destruction, voir leur disparition dans le temps. Qu’advient-il de nos productions ? Pourquoi laisser des traces face à l’éphémérité de la vie ?
Aborder le temps par la rencontre sensible avec cette installation, s’ouvre comme une invitation à se positionner face à notre rapport au monde et à la vie.
Zoom sur les charognards
Dans l’exposition, une présence inquiétante, des regards tournés vers le spectateur, une meute d’hyènes et un vautour posent leurs regards sur vous ! La présence de ces charognards, offre un nouvel axe de questionnements sur le sujet de l’exposition. Quel est le rôle de ces dessins dans la représentation du temps qui passe ? Quel effet est recherché ? Quel est l’objectif de ces représentations de charognards et comment la matérialité du dessin nous invite à y parvenir ?
Série de dessins à la craie, fusain, pierre noire et encre sur papier.
Figures du temps
L’installation des sculptures des « Kids » (Enfants) et des « Elders » (Vieux) semble offrir un rapport évident avec la thématique du temps qui passe : des jeunes enfants portant des masques mortuaires face à des vieilles personnes jouant aux billes, adoptant des postures de jeunes personnes, image d’un retour à une enfance lointaine. Pourtant, le rôle de la représentation est vite dépassé par celui de la matérialité : des sculptures en grès, avec des marques, des traces, des rugosités… L’imperfection de la matière devient force d’expression et de narration.
Ainsi, lors de cette exposition, plus de 230 élèves des écoles élémentaires du réseau (Jules Ferry, Lucien Maillart et Paul Meurisse), une classe de 4e du collège Robespierre et quelques lycéens du Lycée de l’Europe, ont pu visiter l’exposition et réfléchir à la matérialité du temps et à ses représentations.
Bon nombre d’entre eux ont également pu lors d’un atelier, réaliser des productions en relation avec les œuvres et échanger collectivement à ce propos.