Le vernissage de l’exposition Désacorps, du 16 mars 2018 fut l’aboutissement d’un projet mené par la photographe Julie Maresq et des étudiants de BTS BCC (banque chargé de clientèle).
Ce projet, qui s’est déroulé dans le cadre du cours de « culture générale » (qui avait pour thème cette année « corps naturel, corps artificiel »), est né d’un constat : notre corps, source de bien-être, se transforme au fil du temps, donne l’impression de nous échapper. La pression sociale, sociétale, les avancées scientifiques… autant de réalités qui modifient notre rapport au corps : nous avons aujourd’hui la possibilité de l’apprivoiser, de l’améliorer : n’est-ce-pas au risque d’en perdre notre identité, pour mieux correspondre à une norme en constante mutation ? C’est ce questionnement qui a animé la réflexion des étudiants à travers l’étude de textes, de tableaux et de photographies, qui témoignent de l’évolution de la perception du corps, davantage esthétique et humaine, afin qu’ils posent à leur tour sur le leur un regard nouveau.
Avec Julie Maresq, les étudiants furent amenés à une réflexion sur l’importance de la représentation du corps dans leur futur milieu professionnel, du lien entre le corps et le bâti (leur lieu de travail).Des diptyques ont été réalisés, interrogeant, par des effets de décalage, posture « naturelle » et posture « artificielle ».
L’exposition s’est enrichie d’œuvres de Claire Chevrier, Claude Dityvon et Hans Silvester, centrées elles aussi sur ce thème très riche du corps au travail…