Gabriela Iturbide – Manifestons nous – Création des élèves – Collège Boris Vian – COUDEKERQUE-BRANCHE – Mars 2018

Valérie Vaubourg joue sur les paradoxes et contradictions dans son travail artistique.

En Arts Plastiques, les élèves de 6e du collège Boris Vian de Coudekerque-Branche, en lien avec l’exposition eroa « Manifestons nous » et notamment le travail de Valérie Vaubourg, ont donc réfléchi aux différentes qualités physiques des matériaux dans certaines oeuvres d’art et à la signification qui peut en découler.

Ils ont donc créé des objets mettant en oeuvre une contradiction entre les formes et les matériaux, qui les composent.

Les élèves de 4e ont inventé un outil qui leur a permis de répéter inlassablement et rapidement une image ou un motif en cours d’Arts Plastiques (pochoirs, tampons…)

Puis les 4e ont organisé leur image multiple et réalisé une composition rythmée de leur motif afin de saturer leur support. L’accumulation dans la réalisation finale donne alors un sentiment de dégout ou d’envoutement au spectateur tout comme les lés de papier peint de Valérie Vaubourg.  Les élèves ont par la suite découvert le travail des artistes exposés à l’eroa « Manifestons nous » au collège Boris Vian de Coudekerque-Branche.  

Après l’étude des œuvres de Jean Marquis et Valérie Vaubourg, les élèves de CE2/CM1, de l’école Joseph Courtois et leur institutrice Mme Beyaert, ont essayé de combiner les deux approches artistiques pour réaliser leur propre projet.

Les élèves de CE2 /CM1 ont travaillé à partir de montage photographique. Ils ont réfléchi et ont pu ainsi mettre en images la constatation suivante : « Ce qui est beau de loin est parfois loin d’être beau ! »

L’étude de cadrages ont permis aux élèves de travailler sur l’appréhension attirante ou repoussante d’une situation chez le spectateur.

Tout comme Graciela Iturbide, par des choix plastiques et des choix de mise en scène, les élèves de 3e en Arts Plastiques ont suggéré une vision de notre monde contemporain.

Grâce au projet eroa « Manifestons nous » et un EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) « Lutter et s’engager », les élèves de 3e ont évoqué des violences contemporaines. Puis par un jeu de mise en scène photographique, ils ont suggéré une violence, la plus insoutenable pour eux, afin de la dénoncer mais sans montrer le pire. La réalité fait parfois mal. L’image photographique condense une violence, elle témoigne de l’engagement des 3e et propose une dramaturgie contenue tout comme le suggère également la photographie de Jean Marquis.


La violence est souvent ″décorative″ dans les oeuvres de Valérie Vaubourg mais elle bel et bien révélée. Cette artiste travaille à partir d’images de violences, issues du monde médiatique, elle cherche à travers son travail a éveiller les consciences et la manière dont le spectateur regarde et perçoit le monde qui l’entoure.