Gauthier Leroy – Sinclair – Collège Desrousseaux – ARMENTIERES – mai 2013

Du 3 mai au 5 juin 2013, ce sont les œuvres de Gauthier Leroy qui sont exposées au collège Desrousseaux d’Armentières ; tous les élèves du collège, mais aussi des classes de maternelle, ont ainsi pu s’intéresser à ce travail singulier, qui re-mixe des références du pop art, du cinéma, de l’architecture, de la littérature et de la musique dans des sculptures étonnantes. Il y a également une forte dimension plastique, avec un travail autour des matières, le détournement d’objets du quotidien, l’usage du bois, de la céramique, du métal ou de la résine.

Ce travail autour de l’objet, et cette approche plastique, ont été abordés avec des élèves de sixième lors de deux ateliers, encadrés par Gauthier Leroy et le professeur d’arts plastiques, Michael Lilin, qui ont eu lieu le vendredi 31 mai. 

Les élèves, qui avaient apporté leurs ‘objets préférés’ (jouets, outils, etc…) ont été amenés à les reproduire avec de l’argile, puis à faire un dessin à partir de leur production, à la mine de plomb, sur lequel ils ont ajouté des éléments découpés dans des journaux ou des prospectus. 

Ils ont ainsi, dans la bonne humeur, pu appréhender la dimension plastique et sculpturale d’objets qu’ils connaissent bien, s’interroger sur le passage d’une matière à une autre, et ensuite amener un décalage de sens avec les éléments découpés.

Cette journée s’est déroulée dans la motivation, l’énergie et la volonté de produire un objet  et une image intéressants et surprenants. 

Gauthier Leroy, en 2012, a gagné lors du ‘Off’ de la FIAC le prix Grolsch, qui lui a permis de créer une série de pièces qui ont été exposées au Palais de Tokyo, à Paris. 

«Gauthier Leroy questionne le monde de l’objet, des objets. Leur mode de représentation, leur espace physique, leur genèse, leurs qualités ornementales, leur complexité ou leur simplicité, leur utilité, leur unicité.» Pascale Geoffrois, in 75gr.

L’été 2013, il a participé à une exposition en Bretagne : ‘L’art dans les Chapelles’.

Michael Lilin