HADRIEN TEQUI – FRANCOIS MORRELET – ANGELA GRAUERHOLZ – De la sensibilité des programmes – semaine unique, semaine multiple – Collège Jean Demailly – SECLIN – novembre 2020

Dans le cadre de l’ E.R.O.A et d’une convention de prêt avec la médiathèque Simone Veil de Valenciennes, le collège Jean Demailly de SECLIN a accueilli des gravures et des sérigraphies de l’artiste François Morellet et Véra Molnar, acteurs majeurs de l’abstraction géométrique en France. Afin de les sensibiliser en amont de l’exposition à ces techniques, les 5 èmes et les 3 èmes, ont bénéficié d’ateliers de pratique en compagnie de l’artiste Paul Parant. Cet artiste est venu installer son matériel professionnel dans la salle d’Arts plastiques pour initier les élèves aux différentes techniques de l’estampe. Créativité et émulation étaient au rendez-vous pour ce moment d’échange et de partage où plus de deux cents élèves ont pu pratiquer au cours d’une semaine festive au collège intitulée « la semaine unique et multiple ».

Pour les élèves de 5 èmes, la technique expérimentée a été celle de la gravure à la pointe sèche sur Tétra Pack. . « Géranium pop-corn », « amour en cage », « tison de Satan » ou  « oiseau de paradis » … à partir du nom vernaculaire des plantes, ils ont imaginé et gravé des fleurs luxuriantes, de folles lianes, et bien d’autres arbustes buissonnants , revisitant la botanique avec poésie et humour. Si la présence d’une presse au milieu de la salle d’Arts plastiques les a beaucoup impressionnés au départ, ils se sont finalement montrés très vite autonomes pour la manipuler sous l’œil confiant de Paul Parant. Ils ont ainsi pu expérimenter l’intérêt de la gravure en proposant à partir d’une même plaque des tirages de différentes couleurs, en jouant d’effet d’ombres et de lumière en fonction des différents essuyages, ils ont réalisé des tirages individuels et collectifs, des tirages augmentés ainsi que tirages rehaussés.

Aborder la science sous l’angle de la poésie entrait en résonance avec les œuvres accueillies au sein notre l’E.R.O.A qui s’intitulait « De la sensibilité des programmes ».