De retour au lycée après deux semaines, Pauline Delwaulle a pu découvrir l’évolution de ce work in progress initié lors de la première rencontre.
Ces quinze jours ont en effet permis aux différents groupes de mûrir leur intention de projet et d’envisager la manière de les mettre en oeuvre, de faire des premiers repérages ou trames scénaristiques. Autant de preuves que les élèves ont de la suite dans les idées, des regards sur le(ur) réel, et une créativité à exprimer. Autant de fenêtres ouvertes sur le monde, dont les corollaires sont autant de fenêtres ouvertes sur les élèves.
L’un des groupes a notamment proposé de travailler autour du lycée, de penser son environnement quotidien non pas en termes de « réel », mais de « regard ». Et qui dit regard dit cadrage. Aussi les élèves ont-ils envisagé de prendre des photographies de l’un des bâtiments, en opposant le point de vue côté cour et le point de vue, non pas côté jardin mais côté boulevard. D’un côté une façade rénovée, de l’autre une façade intouchée depuis sa constrcution. Deux regards, deux points de vue sur le réel, et un questionnement autour de la représentation qui fait émerger l’idée de manipulation.
Pauline Delwaulle a donc eu matière à échanger avec des élèves qui se sont emparés de la thématique proposée. Force de proposition, elle a rebondi sur chacun des projets, ouvert des pistes de réflexion, recadré ou approfondi la démarche.