Réchauffement climatique, sécheresse, montée du niveau de la mer, extinction des espèces… De nos jours, la Terre est mise à rude épreuve. Et c’est malheureusement loin d’être fini. Pour sensibiliser les élèves aux enjeux environnementaux, de nombreux artistes contemporains créent des œuvres qui interpellent sur le climat. Quoi de mieux que l’art, un langage universel, pour aborder le sujet ? Quoi de mieux que d’aborder ces différentes thématiques dans le cadre de ce dispositif EROA ?
Faisant écho aux enjeux du changement climatique et à la pratique artistique contemporaine qui s’inscrit dans cette thématique liée à notre dispositif, Les enjeux de cet EROA viseront à analyser les perceptions artistiques et architecturales du climat et de son changement. Dans cette perspective, il s’agit de sensibiliser les élèves davantage à l’ensemble des questionnements et problématiques liés à la démarche de l’artiste. Le réchauffement climatique et la montée des eaux seront les clefs essentielles des questionnements autour de notre EROA.
Cet EROA a proposé d’engager une réflexion sur le paysage et l’architecture, mais aussi sur nos habitudes quotidiennes à venir, à l’heure du réchauffement climatique.
Face à une réalité dépeinte comme « tragique » il s’agit de nous positionner en visionnaires, en climatologues, en artistes-chercheurs et chercheuses, afin d’imaginer des formes en adéquations avec l’avenir. Avenir prévisionnel, avenir fantasmé, ou même, avenir délirant !
La responsabilité de l’art n’est-elle pas aussi d’aller au-devant des hypothèses climatiques, au-delà nos acquis modernes pour envisager un monde nouveau ou le solaire, l’aquatique, l’éolien, l’énergie de nos corps et du vivant se conjugueraient dans des modes de vie renouvelés ?
Les élèves de 5ème ont imaginé , dans un travail de recherche – création, des hypothèses d’habitats (maquette) et des prototypes d’objets visionnaires à partir d’éléments recyclés et / ou détournés de leur fonction première.
Ils ont élaboré des propositions insolites, empruntent d’humour et de poésies en puisant dans leurs imaginaires. Ils ont emprunté aux chercheurs climatiques la notion « d’optimisme adaptatif » pour cet EROA. Les élèves ont tout d’abord découvert le travail plastique de Philémon Vanorlé pour ensuite aborder une réflexion sur l’ architecture climatique. Comment envisager des hypothèses climatiques et proposer un monde nouveau où le solaire, l’aquatique, l’éolien seraient les points d’ancrage pour des architectures du futur ?
La responsabilité de l’art n’est-elle pas aussi d’aller au-devant des hypothèses climatiques, au-delà nos acquis modernes pour envisager un monde nouveau ou le solaire, l’aquatique, l’éolien, l’énergie de nos corps et du vivant se conjugueraient dans des modes de vie renouvelés ?
Un vrai débat s’installe avec le plasticien et les élèves autour des problématiques en lien et surtout autour des solutions possibles. Les élèves sont invités à s’adapter à un monde en profonde transformation. Le rapport entre l’humain, et les différentes sources d’énergie semblent occuper une place importante dans l’œuvre de « Société Volatile » un nom qui est en soi très évocateur. Cette œuvre est en train de nous alerter sur la question d’un équilibre fragile qui est en train d’être détruit : celui entre nous et notre environnement naturel.
Les élèves sont ainsi sensibiliser aux problématiques environnementales.
Ils ont donc découpé dans des magazines, juxtaposé, collé et réalisé un premier photomontage d’une architecture futuriste qui s’adapte aux différents problèmes climatiques.
Le second jour, ils ont ramené des objets et se sont attelés à des réalisation plastiques en volume qui s’inspirent de leur photomontage réalisé la veille. Ils ont assemblé, puis sont allés tester la flottabilité de leurs réalisations plastiques à l’étang du Vignoble de Valenciennes, non loin du collège.
Les élèves vous invitent à venir découvrir l’ensemble de leurs productions plastiques en salle EROA, en date du 20 Février 2024.
L’exposition présentera également les œuvres du plasticien invité. Vous pourrez également appréhender les réalisations plastiques des élèves réalisées dans le cadre des workshops avec le plasticien et Mme FLOERS Marjorie, professeure d’arts plastiques, ainsi qu’une création sonore initiée avec le professeure d’Education Musicale, Mme Minair Christelle, faisant écho aux enjeux du changement climatique qui s’inscrit dans cette thématique liée à notre dispositif.
Des QRcodes réalisés avec le professeur de Technologie, Monsieur Zuk, permettront de découvrir la pratique plastique de l’artiste et les questionnements et problématiques liés à la démarche de l’artiste. Des écrits descriptifs seront présentés également en lettres modernes.