En amont à l’eroa, tous les élèves de troisième ont pour mission de présenter la Cité Radieuse sans la représenter. Pour interpeller le spectateur, ils doivent faire appel à au moins deux sens différents pour concevoir leur projet.
Objectifs : Amener l’élève à comprendre que l’approche sensible de l’œuvre par nos cinq sens peut nous mener à une expérience esthétique qui dépasse la simple vision, et qui apporte de nouvelles lectures d’un même référent.
Lien avec l’exposition : Ce projet fait référence à la lecture sensible des lithographies de Le Corbusier qui à son origine était un livre de grand format, presque un livre à prendre dans les bras. Ce projet fait aussi référence à la photographie de Rémi Guerrin : une image encadrée et mise sous verre va se lire différemment de sa reproduction dans un livre d’artiste. Par le biais de l’édition sur papier, une lecture nouvelle est offerte au spectateur qui peut tenir littéralement l’image entre ses mains et en apprécier d’une autre manière les qualités du papier en ayant recours au touché.
« La nature est ici mise en avant, mais aussi le caractère rugueux du béton de l’architecture (le toucher). La vue sur le paysage et sur la mer est symbolisée par l’eau bleue et le sable.
Les couleurs des loggias sont rappelées par les carrés de couleurs primaires. »
« La cité radieuse présentée par l’aspect rugueux et brut du béton (le toucher). Les couleurs des loggias sont à utiliser à volonté. Le parfum (l’odorat) évoque l’odeur des fleurs et de la nature qui entoure l’architecture au printemps. »
« La cité Radieuse Conviviale (boites de friandises : le goût). Une architecture aérée ouverte sur la nature. Le projet avait aussi des bruits d’oiseaux (ouïe) symbolisant la nature environnante.
« La cité Radieuse Conviviale : performance réalisée en classe avec une distribution de cookies faits maison (le goût). Les mouchoirs à la chlorophylle (l’odorat) évoquent le nature qui entoure l’architecture. Le contenant évoque lui un coquillage et donc le rapport à la mer. »