Valérie Vaubourg –Manifestons nous – Workshop – Collège Boris Vian – COUDEKERQUE-BRANCHE – Février 2018

Dans le cadre du PEAC (Parcours d’Education Artistique et Culturelle) et de l’eroa (espace de rencontre avec l’œuvre d’art) « Manifestons nous« , les élèves de la classe de 4eD ont pu participer à un atelier de pratique artistique avec l’artiste Valérie Vaubourg lundi 12 février 2018 au collège.


Dans un premier temps, les élèves ont donc pu découvrir que Valérie Vaubourg travaille non pas tant les images, souvent issues du monde médiatique, que la manière dont elles sont perçues. L’artiste aide à constater que si les images parlent, elles ne tiennent pas nécessairement le discours que l’on attend d’elles.
Valérie Vaubourg questionne le sens précis des images et des mots, agissant comme un révélateur pour développer des oeuvres d’une ironie mordante où le monde contemporain dans toute sa puissance et sa violence est disséqué.


Dans un second temps, les élèves de 4eD se sont essayés à une expérience pédagogique avec l’artiste lors d’un atelier de dessin au transfert afin de créer un projet collectif et individuel. En effet les élèves ont pu détourner des images médiatiques afin de créer différentes saynètes faisant disparaître certains stéréotypes.
C’est tout naturellement que l’artiste Valérie Vaubourg a proposé aux élèves de 4eD des images d’enfants jouant dans les décombres de la guerre ou dans la précarité des camps de migrants à Calais pour en faire une nouvelle lecture.


Chaque élève de 4e a pu choisir une photographie issue des médias, à la fois familière par sa proximité géographique (les camps de migrants à Calais) et tellement lointaine de la vie d’un collégien français, où la violence du quotidien prédomine, pour en donner une nouvelle appréhension.


En effet l’objectif principal était, par le par le biais du dessin au transfert, d’extraire toute la beauté paradoxale d’un quotidien dramatique, montrer qu’après la violence, l’espoir renaît, la vie reprend ses droits malgré un contexte brutal et bouleversant. Par le dessin, les élèves de 4eD ont ainsi pu faire resurgir la fragilité, la beauté, la poésie, la singularité de ces enfants qui restent malgré tout des enfants.