TAMI NOTSANI – GARDER EN MÉMOIRE – LYCÉE WALLON – VALENCIENNES – 2024

La genèse du projet

L’humanité face à la violence, aux conflits mondiaux qui ont traversé le XXe siècle ont été au cœur de ce projet, Comment témoigner, garder trace grâce à l’art ? C’est ce questionnement qui a guidé la réflexion des élèves de Tale HLP (Humanités-littérature-philosophie) notamment grâce au travail avec la photographe plasticienne Tami Notsani, Cette artiste franco-israélienne met la transmission du témoignage au centre de son œuvre, comme une nécessité pour que l’impensable ne se reproduise plus.

Un worshop marathon !

En amont, chacun est allé à la recherche du témoignage d’un proche en rapport avec la guerre

Premier jour :

présentation du travail artistique de Tami Notsani

apprentissage du langage photographique

chaque élève présente son témoignage sous forme de pitch d’une minute

choix de 5 histoires – constitution des groupes

Deuxième jour :

découpage de l’histoire en plusieurs images – choix du cadrage pour chaque image

préparation et prises de vue avec accessoires, distribution des rôles

sélection des images – écriture des textes/dialogues

Troisième jour :

travail avec l’impression des images réalisées la veille, découpage, collage, préparation de l’ensemble pour l’expo et le tirage du livret.

Jour J, le vernissage

Le vernissage de l’exposition s’est tenu le mardi 9 avril, en présence d’enseignants, d’élèves d’autres classes et de nombreux parents, Deux jeunes ambassadrices ont présenté les objectifs du travail réalisé avec Tami Notsani, Les récits mis en image et en voix (grâce à la création de QR codes) se déroulent sous la forme d’une immense frise.

Une mère d’élève a accepté de témoigner sur le rôle de son grand-père pendant la 2nde guerre mondiale devant un auditoire attentif et touché par la révélation de cette histoire personnelle.

Un extrait de « Lazare », de Tami Notsani a été projeté pour l’occasion, ainsi qu’une partie de son exposition « de Fil en aiguille »

Des portraits de femmes algériennes de Marc Garanger et de mères palestiniennes de Rula Halawani, de la collection du CRP / de Douchy-les-Mines sont autant de témoignages muets mais d’une intensité forte, apportent un autre éclairage à l’exposition.

Chaque participant à ce projet a reçu un livret, permetttant ainsi de garder en mémoire les témoignages recueillis et favorisant le passage d’une transmission orale à une trace écrite, nécessaire pour que les horreurs de l’Histoire ne se répètent pas.